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Treujenn Gaol

Festival de la clarinette au Lamentin (Martinique)

21 Décembre 2005 , Rédigé par Yvonig Publié dans #Treujenn gaol

Tous les ans au mois de novembre

Aujourd'hui, les héritiers de Stellio sont très nombreux à la Martinique et la clarinette est l'instrument soliste des orchestres qui animent cabarets, bals, carnaval...

Voir article sur la clarinette en musique martiniquaise

Contact :

Bernard Bolosier

 Directeur du Festival de la clarinette au Lamentin

 Centre Culturel du Bourg du Lamentin  rue Ernest André - Le Lamentin

Téléphone : 05 96 51 15 33

 http://www.lelamentin.com 

- Novembre 2005 : Nuit de la Conversation Clarinette et Trombone

- Le festival de la Clarinette a fêté ses 20 ans en 2004  

 

 

 Pour vous donner une idée voici la programmation du 20ème festival :

Vendredi 26 novembre 2004 - 19H30

 

DELEGATIONS
MARTINIQUE
SUISSE
VENEZUELA
QUEBEC
SAINT-LUCIE
 
Samedi 27 Novembre 2004
deux séances leur sont réservées au Centre Culturel du Bourg
- 1ère : 9 h à 10 h 30
- 2ème : 11 h à 12 h 30
 
ANIMATION 3ème AGE
Cette tranche d’âge qui apprécie fortement la Clarinette à travers notre musique traditionnelle n’est pas oubliée.
 
Samedi 27 novembre - 16H00
 
DELEGATIONS
MARTINIQUE
ALBANIE
CUBA
BRETAGNE
GUADELOUPE
 
Dimanche 28 - 16H00
 
DELEGATIONS
MOLDAVIE
GUYANE
DOMINIQUE
MARTINIQUE
 
MASTER-CLASSE
Responsable Jerry SPARTACUS
Clarinette – Saxophone – Percussion – cubaine ;
Occasion de bénéficier et d’échanger et de permettre au martiniquais de rencontrer ces autres musiciens venus d’ailleurs.
Les délégations invités
SUISSE
Nom du groupe : SPEUZCHNEBU
 
Andreas BAUMANN (clarinette, contrebasse)
Ueli HARTMANN (accordéon diatonique)
Samuel FREIBURGHAUS (clarinette, accordéon diatonique, contrebasse)
 
Depuis plusieurs années, le groupe suisse SPEUZCHNEBU collecte les vieilles mélodies dans les coins les plus reculés des Alpes. Ainsi, au contact des anciens, ils perpétuent une tradition musicale originale où la clarinette tient toute sa place. Ces 3 musiciens de la région de Zürich en Suisse nous proposent un répertoire rythmé et dansant, puisé dans les vallées les plus reculées de ce pays.
 
BRETAGNE
Kevin RUELLAN (clarinette, biniou-koz, bombarde)
Guillaume GUERN (clarinette)
Thomas GALERON (clarinette)
Goulc’hen MALRIEU (clarinette, bombarde)
 
Si le biniou-koz (la cornemuse bretonne) et la bombarde demeurent les instruments emblématiques de la Bretagne, la clarinette a su dans certaines petites régions rurales tenir le rang d’instrument populaire de premier rang, pour les noces puis pour les soirées de danses locales. Un temps oublié, cette pratique s’est redynamisée depuis une vingtaine d’années, reprenant une place de choix dans la culture musicale de la région, avec tous les ans en point d’orgue les fameuses Rencontres Internationales de la Clarinette Populaire, véritable rendez-vous des clarinettistes du monde entier.
 
ALBANIE
Nom du groupe : Duo LLAPUSHI – PIRJA
 
Bashkim LLAPUSHI (clarinette, flûte, chant, cornemuse)
Isa PIRJA (tambourin, chant)
 
Pays réputé surtout pour ses polyphonies vocales, l’Albanie possède également un riche patrimoine instrumental où, bien souvent, la clarinette est reine.
La musique albanaise se divise en deux grands styles : celui du Nord est chanté ou joué à une seule voix (monodique) accompagnée de flûtes, percussions et/ou d’un petit luth ; celui du Sud est polyphonique chanté à capella ou accompagné de petits orchestres tel celui de la célèbre famille Leila (clarinette, violon, accordéon, percussions, …). Bien sur, le Centre de l’Albanie est une zone d’interférence entre les deux styles précédents. La musique y est moins polyphonique qu’au sud mais, la clarinette y est déjà l’instrument préféré. Bashkim LLAPUSHI et Isa PIRJA représentent pour la première fois en Martinique cette tradition de Musique de Fête et de Mariage de l’Albanie Centrale.
 
MOLDAVIE
Nom du groupe : ADRIAN RECEANU Trio
 
Adrian RECEANU (clarinette)
Sébastien GINIAUX (guitare)
Sébastien GASTINE. (contrebasse)
 
La République Moldave est un petit pays situé au Nord-Est de la Roumanie, et qui jusqu’en 1990 appartenait à l’Union Soviétique ; la majorité des habitants est de langue roumaine et la culture moldave est partagée entre la République Moldave et la région voisine de Moldavie roumaine.
Peu de pays ont autant développé les rapports entre la musique « académique » et la musique populaire. Adrian Receanu, jeune clarinettiste traditionnel reconnu dans son pays, est aussi étudiant en musique classique occidentale au conservatoire de Boulogne. Il présente au Lamentin une musique issue des grandes traditions moldave et « lautaresc » de Roumanie.
 
QUEBEC
Nom du groupe : STRADA
 
Pierre TANGUAY
Jean Phillippe RENY
Pierre LANGEVIN
 
Les musiciens de STRADA font la fête. Sur des airs de Grèce, d’Espagne, d’Italie ou de Bretagne ils célèbrent des rites estivaux, fêtes paiennes ou mariages, etc , en racontant une histoire qu’on ne trouve pas dans les livres, ni dans les partitions. Sous leurs doigts un peu canailles, clarinettes, cornemuses, percussions, violons et autres cordes s’endiablent et s’envolent. Strada nous emmène en voyage et fait revivre un répertoire peu connu. Renaissent ainsi les chansons et danses colportées par les ménestrels et bateleurs de l’époque et jouées dans le lieu méditerranéen de prédilection : la rue
 
MARTINIQUE
 
On ne présente plus Barel COPPET, enfant surdoué issu d’une dynastie de musiciens talentueux, Barel COPPET est incontournable dès lors qu’il s’agit de parler de musique traditionnelle. Clarinettiste mais aussi saxophoniste, il a côtoyé les plus grands de l’époque (Robert MAVOUNZY,Pierre LOUISS…). Barel COPPET a inscrit dans la mémoire collective martiniquaise de grands succès « Moin ni en loto nef ». Agé de 84 ans il se dépense beaucoup pour la musique. Plusieurs de ses élèves participeront au Festival ; certains sont des clarinettistes confirmés : PERROT Magalie, RAVEAU Mathieux, BARAL Dary et disposent déjà d’un bon répertoire, les autres sont à la première ou deuxième expérience au Festival :
CHAMPLONG Samuella, TANIC Céline, GONDRY Vanessa, BEAUBRUN Rachelle, CONCONNE Charles, JACQUES-SEBASTIEN Hervé, BLEZES Joseph.
 
Dominick LAUREAT
Ce dernier a commencé la musique depuis une vingtaine d’années par la Flûte puis s’est livré à la Clarinette et au saxophone.
Cet autodidacte qui intervient dans tous les styles de musique a été inspiré et encadré par des musiciens de grandes renommés : René VOLTIGEUR, Luther FRANCOIS, Barel COPPET, André DEJEAN ….Dominik LAUREAT promotionne la musique traditionnelle qu’il conçoit de manière évolutive et moderne.
« je ne suis pas un traditionaliste orthodoxe,» proclame t-il. Il demeure un musicien d’avenir.
 
POLOMACK Tony
Il a étudié la Clarinette en autodidacte, puis sou la Direction de Luther FRANCOIS. IL fait partie du Ballet Afwo Caraib du Lorrain, il accompagne KOLO BARST sur son dernier album.
 
Eddy GUSTAVE
Eddy Gustave fait son apprentissage entre 1945 et 1950 à la Lyre Normalienne en Guadeloupe. A Paris pour ses études de Chimie il rencontre le célèbre saxophoniste Emilien Antile. Eddy Gustave se lance dans l’animation des soirées musicales, activité qu’il ne lâchera plus jamais. Il demeure dans le quartier latin,haut lieu du jazz, participe aux « bœufs » qui se déroulent dans les nombreux clubs de la capitale et passe les fins de semaine au Triolet. Son succès va grandissant, il est sollicité de toutes parts. Le tromboniste Pierre RASSIN lui propose de l’accompagner au Zaïre. Nanti d’une véritable Eddy Gustave quant à lui rentre à Paris. Il se produit dans tous les casinos d’Europe.
De 1966 à 1976, il jouera clarinette ou saxophone pour les soirées « tropicales » mémorables. En 1974 il enregistre son premier disque :
« Cé l’anmou ka koumandé » et en 1978, il décide de créer son propre label « Eddy Son » pour la production de musique antillaise et africaine. « Eddy Son » Devient une véritable institution, jusqu’en 1985 , avec de très gros succès tels que « A Miyo » interprété par la chanteuse Bébé Manga.
 
Michel GODZOM
Michel Gros-Désormeaux, à 21 ans il achète sa première clarinette et imprégné des traditions et de la culture de son pays, le jeune homme rêve depuis ses premiers balbutiements musicaux d’interpréter un jour « Serpent maigre » l’un des grands classique de la musique créole composé par le clarinettiste STELLIO . Dès les premières interprétations, il prend le pseudonyme de Godzom, contraction de son nom de famille. Un jour, assistant de prestation de l’orchestre La Perfecta, lors de la fête de Rivière Pilote, il monte sur scène à la demande du pianiste Roland PIERRE CHARLES. Sa prestation sera très applaudie et dès lelendemain il sera invité à faire pleinement partie de la PERFECTA . en plus de la clarinette, il jouera au saxophone et du barython au sein de l’orchestre mais en 1980, la Perfecta éclate et Michel Godzom a toujours regretté l’effacement des musiciens réputés qu’étaient Stellio, Léardée, Mauric NOIRAN, Eugène DELOUCHE, HURARD et Honoré COPPET. Il décide même d’aller plus loin et prend des cours de solfège, dans l’espoir de réaliser un disque avec l’Opéra de Paris. L’’album est enregistré avec le concours du producteur Georges Debs. Le disque va rencontrer un très grand succès et, en 1984, il récidive avec un album de musique traditionnelle. Aujourd’hui Michel Godzom dirige sa propre formation et tourne également très souvent en quartet dans de nombreuses manifestations.
 
GROSDESIRS JEANCHRONARD CHRISTIAN
VICTOR THERME
FRANCISQUE GUSTAVE
AUDIBERT ROSIER
Pour tous le Festival est un véritable outils de promotion, peut-être le seul ; une fenêtre ouverte sur le public martiniquais ; une manière de prouver que la musique martiniquaise est encore riche de talents.
 

 

 

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